La Cage Aux Oiseaux – Chapitre 13, Une Soubrette

Il me faut un peu de temps pour retrouver cette tenue !!! Ca fait au moins 10 ans que Pierre me l’a « offerte ».
Je l’ai portée une seule fois, lors d’une soirée à deux où il a du me baiser en me voyant, et en me traitant de salope !
Je suis honnête, je n’aime pas la porter ! Pierre a souvent demandé à ce que je la porte ! Jamais je n’ai accédé à sa demande !
Il peut être persuasif, parfois manipulateur diront certains, mais j’ai aussi mon caractère qui fait que je ne lui donne pas tout ! Ca donnera une jolie liste à Vincent, ce coquin qui décidément risque de faire bouger quelques frontières !
J’en frissonne en cherchant la robe !
Ah la voilà !
Petite robe « bon marché » noire avec de la dentelle, décolletée, courte mais un peu volante, un tablier blanc qui est attaché à la robe. Un plumeau ridicule, une jarretière blanche et une coiffe blanche.
Pffffff…
C’est vraiment pour Vincent que je le fais !
Bon, je sais comment Pierre aime me voir la porter ! Je prends donc l’initiative : bas, porte jarretelles noir, string noire.
Je passe la robe ! Hum, en 10 ans j’ai du donc prendre 2 ou 3 kilos. Pas de quoi s’affoler, mais elle passe en serrant un peu. Cette sensation comme femme de ressentir de la frustration quand on passe de anciens vêtements !
La coiffe tient, mais je ne sais pas si je prends le plumeau ! Non, la coiffe déjà me donne un sentiment de ridicule ! Je ne me sens pas à l’aise dans cette tenue !
Je laisse donc le plumeau où il est !
Je descends, lentement, portée par des talons.
Pierre est assis dans le salon, il est surpris par la tenue !
J’ai retenu la phrase à répondre s’il me pose une question, Vincent a tout préparé.
Pierre : « Tu te fous de ma gueule ? »
Moi : « Pourquoi mon cœur ? »
Pierre : « Vincent va venir chez nous et tu vas l’accueillir ainsi ? »
C’est parti…
Moi : « Oui mon cœur ! J’aime lui faire plaisir ! Il aime surtout que je fasse pour lui ce que je te refuse !!! Et attends, ce n’est qu’une tenue de soubrette ! Je ne te dis pas tout ce qu’il aimerait que je lui offre !!! »
Je lui fais un clin d’œil pour finir la phrase.


Nerveux Pierre est, nerveux Pierre va le rester jusqu’à l’arrivée de Vincent. Ce dernier m’a demandé de le garder ainsi à température, à ébullition !
Pierre : « Tu n’est qu’une salope ! »
J’aime mon Pierre ! Avant, cette phrase m’aurait mise hors de moi ! Mais aujourd’hui, avec le jeu, je ressens au contraire un stimulant ! Un stimulant pour le jeu ! J’ai pris un peu de contrôle, cela m’excite !
Mais je sais aussi que Vincent a surtout le contrôle, surtout sur moi ! Et ça aussi, je n’arrive pas à expliquer que ça m’excite !
Si un lecteur pouvait se charger de me donner un cours de psychologie et m’expliquer pourquoi j’ai tant détesté dans le passé que Pierre aie le contrôle sur moi, mes tenues, nos rencontres, … Autant je suis excitée de prendre ce contrôle de Pierre pour le confier à Vincent !
Moi, pour enfoncer le clou : « Oui Pierre, mais pas UNE salope, la salope de Vincent ! »
Désolée, mais celle-là il l’a cherchée !
C’est ce moment que je n’aime pas ! Je dois jouer la dominante ! Avec Pierre ! Mais voilà, ce n’est pas ancré en moi ! J’ai besoin de Vincent là, il doit arriver !
Rassurez-vous, en deux ans, j’ai appris !!! Mais là, je me rappelle est nerveuse ! Il ne faut surtout pas que je montre ma nervosité à Pierre, de peur de lui donner de nouveau du pouvoir.
Je vais donc en cuisine, simplement ouvrir une ou deux armoires ! M’occuper, sans rien à voir à faire !
Ah, on sonne à la porte.
Moi : « Laisse Pierre, je vais ouvrir »
Pierre reste assis.
Je m’avance vers la porte, j’ouvre !
Il est là devant moi, un joli bouquet de fleur à la main !
Il me les tend, je les prends en main ! Il s’avance, il m’embrasse d’un baiser passionnel. Les langues tournent et se trouvent. Décidément, il me fait un effet !
Je me retire la première, pour avancer vers la porte su salon. Je ne veux pas que Pierre s’imagine trop de choses !
Vincent me suit.
Moi : « Regarde Pierre le joli bouquet de fleurs ! »
Pierre : « Elles sont jolies en effet ! Bonjour Vincent »
Vincent : « Bonjour cuckie »
Le choc ! Moi aussi cela m’a fait un choc ! Ce n’était plus Pierre ! C’était cuckie !
J’ai aussi vu au visage de Pierre que quelque chose le dérangeait, mais il n’a pas osé relever !
Vincent s’avance vers un des deux divans pour s’assoir ! Dans le divan en face de Pierre.

Il règne une ambiance électrique. Je n’aime pas cela, je suppose que Vincent sait ce qu’il fait !
Moi : « Tu bois quelque chose Vincent ? »
Vincent : « Tu as un verre de vin blanc ? »
Moi : « Oui, je te sers cela. »
Je retourne aux cuisines avec le bouquet en main, à la recherche d’abord d’un vase pour ces magnifiques fleurs ! Un ensemble de roses de plusieurs couleurs. »
C’est là que Vincent me lance : « Sylvie, tu ne demandes à cuckie ce qu’il boit ? C’est à la soubrette de s’occuper des invités ! Tu ne trouves pas Pierre ? »
Pierre : « en effet Vincent »
Bon Dieu, non Vincent. Ne joue pas à cela ! Ne donne pas de nouveau ce pouvoir à Pierre !
Moi : « Bien sûr, tu bois quoi Pierre ? »
Vincent : « Sylvie, TU as demandé à jouer avec moi, TU as demandé à ce que je t’aide ! Quand je suis présent avec vous, quand nous ne sommes que tous les trois, Pierre n’existe pas ! C’est alors cuckie ! C’est cuckie en cage, il doit sentir sa nature, il doit connaître sa place ! Il la connait évidemment, mais il faut constamment lui rappeler de peur qu’il oublie ! »

Je me rappelle de ce moment, Pierre aussi ! Nous en reparlons parfois de cette première visite de Vincent à la maison. Après réflexions, nous avons pensé qu’il jouait gros !
J’aurais pu ne pas accepter ! Tout rejeter ! Tout arrêter ! Il y allait fort pour directement imposer les règles du jeu !
Mais de nouveau, après mûres réflexions, nous pensons qu’il a utilisé son expérience, il avait bien compris la nature des attentes de Pierre, les miennes, les nôtres ! Il a joué gros, mais a gagné sur le long terme ! Rien de tel qu’un jeu quand les règles sont établies dès le départ !

Moi : « Que bois-tu cuckie ? »
Pierre est devenu rouge, mais a répondu : « J’accompagnerai au vin blanc »

Il m’a fallu m’appuyer sur une des armoires de la cuisine pour reprendre esprit !
Un vase, je le rempli d’eau, pour le porter avec les fleurs sur la grande table du salon !
J’entends alors Vincent ! Je fais semblant de ne pas écouter, en ralentissant mes pas !
Vincent : « Pierre, tu peux avoir confiance.
Je vais m’amuser avec vous deux ! La cage est une volonté de Sylvie, tu vas déguster ! Je connais le jeu de la cage de chasteté, te connaissant, tu vas vraiment déguster les premières semaines ! Mais tu lui offres beaucoup cuckie ! Sache le !
Par contre, être candauliste, aimer l’humiliation, le jeu cuckold, là je pense oser dire que tu as trouvé quelqu’un avec moi qui va aussi te faire déguster !!! »
Pierre : « Je sais, j’ai compris lors de notre première rencontre ! Mais ça me fait peur ! Je ne veux pas la perdre ! »
Vincent : « Tu sais, je lui ai dit ! Elle me plait physiquement ! J’aime jouer avec elle et son corps ! Mais j’ai 10 ans de moins !!! Je ne ressens vraiment aucun sentiment amoureux pour ta femme ! Des sentiments ? Oui ! Mais des sentiments de jeu, des sentiments coquins, des sentiments libertins ! J’aime lui faire l’amour ! L’amener à découvrir des plaisirs qu’elle ne connait pas ! »
Pierre : « Mais tu es célibataire ? »
Vincent : « Oui, sans attache ! Mais de nouveau, je ne m’attacherais pas dans la vie d’une femme comme Sylvie ! J’ai aussi trop de respect pour votre couple, votre famille ! Je te respecte cuckie. Sache le ! Mais tu as voulu jouer, nous allons jouer. Tu vas souffrir, mais tu seras aussi parfois récompensé. Tu as besoin de ressentir des émotions par tes neurones ! Voir, entendre, sentir !!! La voir !!! Je vais jouer avec toi, avec vous ! »
Pierre : « Elle n’a jamais voulu porter cette tenue pour moi ! »
Vincent : « Je sais, elle me l’a dit ! C’est pourquoi je lui ai demandé de la porter ! Pour moi, pour toi ! Tu verras, tu vas apprendre à la voir changer ! Elle va me donner des choses que tu n’es pas parvenu à retirer d’elle ! Elle le fera pour moi ! »
Pierre : « Ca me fait peur ! Il y a des choses que je ne supporterais pas ! »
Vincent : « Tu me connais, je vous respecte, je te respecte ! Mais je préfère directement mettre les choses au point ! Elle pourrait aller très loin pour moi, avec moi ! Mais sache que je te respecterai et si des frontières doivent être franchies, nous allons y aller petit à petit ! Par contre, je sais très bien à quoi tu penses là !!! Tu penses exactement à deux éléments, deux frontières particulières.
Je lis dans ton esprit Pierre ! »

Cela me donne des frissons de les entendre ainsi parler ! Surtout Vincent ! Parler de moi comme si je n’étais pas présente ! Mais je suis le sujet principal de leur conversation ! De vrais frissons, surtout que Vincent m’excite avec ses explications ! Je devrais être affolée, le mettre dehors ! mais c’est le contraire ! Je suis excitée ! La soubrette est excitée »

Pierre : « Je ne pense pas que tu sais à quoi je pense »
Vincent : « Je tente alors ! Premièrement, tu es en train de penser que tu as peur qu’elle me laisse la sodomiser alors que tu rêves de la faire avec elle depuis des années, mais qu’elle te le refuse ! »
Pierre : « C’est pas possible, tu le sais ? Tu as deviné ? »
Vincent : « Je vais même aller plus loin cuckie ! Tu n’as pas pu prendre sa virginité ! Ce n’est pas à toi non plus qu’elle a donné sa première fellation !!! Toi qui fut son premier amour, son premier baisé !!! Cuckie, elle se rappellera toute sa vie de son premier baiser avec toi !!! Ca tu l’as eu !!! Mais sa virginité, ce ne fut pas avec toi mon ami ! Ni sa première fellation ! Tu aimerais dès lors avoir la dernière de ses virginités !!! Mais voilà, tu es en cage cuckie ! Je te promets cependant une chose, une vraie promesse !!! »
Pierre : « Quoi ? Je suis sur le cul que tu saches tout cela sur nous ! »
Vincent : « Tu n’as pas pu voir le premier mec qui lui a pris sa virginité ! Mais tu me verras de près quand je passerai son œillet serré ! Tu pourras même filmer ce moment ! »
Pierre : « C’est pas possible ! »
Il dit cela comme abattu ! Il me ferait une scène si je lui annonçais cela ! Mais à Vincent, il n’ose pas répondre !
Je reste ainsi dans le salon, assez loin pour ne pas les interrompre, mais assez proche pour entendre !
Il m’excite encore plus ! Malgré cette sodomie promise !

Vincent : « le deuxième aspect que tu as dans ta tête, que tu as peur, est que je sorte seul avec elle ! Que tu ne nous voie pas faire l’amour ! Tu es un cuck qui aime voir sa femme ! Je me trompe ? »
Pierre : « non, j’ai peur de cela, tu l’as deviné »
Vincent : « Ecoute, j’ai très envie de la voir seul ! Elle se donnera encore plus à moi ou à d’autres avec qui j’aimerais la faire jouer ! Mais tu n’es pas prêt !!! Je le respecte, je te respecte ! Donc je préfère être honnête avec toi : ca viendra un jour ! Mais seulement quand tu seras prêt, quand JE sentirai que tu es prêt ! N’aie pas peur, tu pourras donc la voir et l’entendre avec moi ! »
Pierre : « Je ne suis en effet pas prêt pour cela ! Ca me fait vraiment peur ! »
Vincent : « les choses sont donc mises au point ! Enfin, un dernier point ! Ta cage et ton voyage »
Pierre : « Oui, je ne peux vraiment pas porter ce truc pour aller à Athènes en avion ! »

C’est marrant, il ne nomme pas ce « truc » une cage ! Il nomme cela un « truc », en le montrant du doigt !
Il montre son entre jambes pour illustrer sa cage !

Vincent : « Sylvie, viens t’assoir près de moi. Je vais expliquer à ton cuck comment voyager avec une cage !!! Viens écouter, tu devras l’aider ! »
Moi : « J’arrive Vincent »

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